-                     L’Abbaye reconstruite par Sainte Marie-Madeleine POSTEL

1756         Elle est née à Barfleur, sous le nom de Julie, au foyer de Jean Postel.

1768         Elle étudie à l’Abbaye Royale des Bénédictines de Valognes où elle acquiert une solide

culture humaine et religieuse.

1774         Maîtresse d’école à Barfleur, elle est en même temps un guide sûr et courageux face à la

                 Révolution Française.

1807         Elle fonde sa Congrégation Religieuse à Cherbourg et prend alors le nom de

Marie-Madeleine.

1811         C’est le début d’une longue itinérance autour de Valognes jusqu’à son arrivée à Saint-

                 Sauveur-le-Vicomte.

L’EGLISE RESTAUREE

1832         Marie-Madeleine Postel achète les ruines pour y installer la Maison Mère de sa

Congrégation. Elle a 76 ans.

Les travaux sont conduits par un jeune ouvrier autodidacte du pays, François Halley.

1839         Pose de la première pierre.

1843         Après la chute du clocher, due à la tempête, la reconstruction est reprise.

1846         Mère Marie-Madeleine meurt le 16 juillet.

1856         Le 28 août, l’église est consacrée par M. Delamare, en présence de M. Daniel, sous le

supériorat de la Mère Placide.

L’INCENDIE DE 1944

Les allemands établissent un hôpital dans le noviciat (collège actuel) et des baraquements dans le parc pour loger leurs troupes. Après le débarquement du 6 juin 1944, ils se replient précipitamment, non sans avoir déposé des plaquettes incendiaires dans plusieurs bâtiments. L’incendie se propage rapidement. La charpente de l’église flambe, sa chute entraîne celle des voûtes de la nef et du transept ; les cloches tombent sur les dalles, brisées ou déformées par la fournaise. Les confessionnaux et de très belles stalles qu’avait restaurées François Halley disparaissent dans les flammes. Des bombardements aériens endommagent aussi plusieurs bâtiments.

Par bonheur, le tombeau et la statue de Sainte Marie-Madeleine Postel sont épargnés, de même que l’autel du chœur.

L’EGLISE ACTUELLE

1945         Pour la troisième fois, l’église est entièrement restaurée, avec l’aide et sous la direction des

architectes des monuments historiques. Les travaux de reconstruction et d’aménagement se

poursuivent pendant six ans. La suppression d’ornements surajoutés au siècle dernier,

permet de mieux apprécier la beauté de l’édifice. Les vitraux modernes sont l’œuvre de

Madame Paul Bonny, maître verrier. Du levant au couchant, ils tamisent le soleil et donnent

une ambiance de recueillement.

1979         L’année des abbayes normandes est l’occasion de restaurer une salle voûtée dans l’ancien

                 Cellier des moines.

1980         Neuvième centenaire de la charte de fondation.

Chaque année revient le pèlerinage en l’honneur des « Saintes » de l’Abbaye :

SAINTE MARIE-MADELEINE POSTEL – la BIENHEUREUSE PLACIDE VIEL – la BIENHEUREUSE MARTHE LE BOUTEILLER.

Mais en tout temps, des pèlerins viennent prier, des promeneurs et touristes visitent cette abbatiale.

On peut aussi voir « la Gloriette », ancienne bibliothèque des moines, où Sainte Marie-Madeleine

Postel recevait ses Sœurs. On y conserve ses souvenirs.

LA LOUANGE DIVINE

Commencée par les Bénédictins dès le XIème siècle, reprise en 1832 par la Fondation de la Congrégation, la louange continue à s’élever vers Dieu qui est Amour.