- L’Abbaye des moines bénédictins
913 Une CHAPELLE dédiée sous le vocable de la Sainte Trinité et
du Saint-Sauveur, élevée par Richard le Danois, est consacrée par
Herbert 1er, 29ème Evêque de Coutances.
998 Elle est élevée en COLLEGIALE par Hugues 1er.
1049 La Collégiale devient une ABBAYE confiée aux Bénédictins de
Jumièges.
L’EGLISE ROMANE
1067 A l’étroit dans l’enceinte du château et pour s’affranchir de la tutelle
du seigneur du lieu, les moines obtiennent la concession d’un domaine
distinct pour s’y installer.
1080 Néél III le Vicomte confirme cette donation aux bénédictins par une
charte qui porte, parmi plusieurs signatures, celle de Guillaume le
Conquérant, Bénigne est le premier Abbé.
1165 Algare, Evêque de Coutances, consacre l’église, encore inachevée,
dont la construction durera plus de 30 ans, grâce aux dons des
familles Néél, La Roche-Tesson et d’Harcourt.
Du XIème au XIVème siècles, le monastère connaît une longue
période de prospérité sous le gouvernement de 16 abbés successifs.
De nombreuses donations lui permettent d’étendre son rayonnement
sur 37 paroisses de 11 doyennés, sur 10 paroisses du doyenné de
Jersey et 6 prieurés.
LA GUERRE DE CENT ANS
Cette guerre amène les premières ruines. Godefroy d’Harcourt, en
1356, lègue aux anglais son château qui devient place forte. Jean
Chandos, commandant des troupes du roi Edouard III d’Angleterre,
fait araser complètement le chœur de l’église. Les pierres servent en
abondance de projectiles pendant le siège engagé par Jean de Vienne
et Du Guesclin pour le compte du Roi de France Charles V, en 1375.
Les moines sont contraints de s’exiler à Cherbourg ou à Jersey : on
craint leur fidélité à Charles V.
En 1422, ils reviennent et vivent misérablement dans les ruines.
En 1450, après la victoire et le traité de Formigny, les Anglais quittent
définitivement la France.
De cette église subsistent d’importants vestiges : le mur latéral sud
présentant de sobres et robustes arcades en plein cintre, surmontées
d’un élégant triforium aveugle, des éléments bien conservés dans le
transept nord.
LE SANCTUAIRE GOTHIQUE
1451 L’Abbé Jean II Caillot fait restaurer le monastère. Le sanctuaire, d’une
délicatesse remarquable, a de l’analogie avec celui de la magnifique
église du Mont Saint Michel.
1472 A partir de cette date se succèdent des abbés commendataires, clercs
ou laïcs, qui touchent les revenus de l’Abbaye ; certains même n’y
sont jamais venus.
1516 François 1er signe avec le Pape un CONCORDAT qui ratifie ce régime
de la commende.
C’est alors une période de décadence. Les bâtiments et les terres ne
sont plus entretenus.
1666 Seuls restent les religieux.
1743 Le 45ème abbé, Jacques VI Le Fèvre du Quesnoy, mérite une mention
particulière : il fait reconstruire le mur qui entoure l’abbaye, réédifie la
demeure abbatiale et fait don du très bel autel du XVème siècle, en
bois polychromé qui occupe le chœur.
1774 Le dernier prieur claustral meurt. C’est le délabrement.
LA REVOLUTION DE 1789
L’abbaye est supprimée en 1790, ses terres et bois vendus le 4 juin
1791, comme biens nationaux. L’église est adjugée à des particuliers,
à charge pour eux de veiller à sa démolition. Le démantèlement est
heureusement lent. On y travaille encore en 1831.
Horaires de l'Abbaye:
L'Abbaye est ouverte tous les jours
Les messes sont célébrées à 9H30
le dimanche et jour de fête.
En juillet et en août
tous les jours à 9H30
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